Jérémy a la voix qui chante comme les canadiens.

Il a la gentillesse des canadiens.

Mais il n’est pas canadien, il me l’a bien confirmé.

 

Notre échange a été très riche.

Il parle beaucoup de cycle, d’apprentissage, de connexion.

Beaucoup de choses nouvelles sont arrivées dans sa vie ces derniers temps.

Il est devenu à nouveau papa.

Il a fait une demande en mariage.

Sans compter un récent projet d’entreprenariat et une nouvelle maison à rénover.

Il se raconte dans un équilibre à trouver qui passe par une meilleure connaissance de soi.

 

 

 

Son IG  personnel

Son site 

 

 

 

 

1 Jérémy, c’est ta voix douce et sereine que j’ai découvert en premier.
Tu étais photographe et tu accompagnais toi-même des photographes. Tu es aujourd’hui le gourou de la Graou académie pour accompagner des entrepreneurs en quête de sens. Tu te passionnes pour la menuiserie. Pour te connaître, que faut-il savoir de plus ?

Dans mon historique, j’ai eu un blog photo que je partageais avec Baptiste Dulac dans le cadre du projet Explore & sens. On partageait des articles de blog chaque semaine et nous avons fait des vidéos You Tube.

J’avais envie de transmettre plus. J’ai créé un podcast toujours dans le cadre du projet explore & sens. C’est peut-être là que tu m’as entendu.

J’ai poursuivi ce projet de podcast seul. Il existe depuis 3 ans. J’adore ce format intime du podcast.
Au début, il était autour de la photo mais j’avais envie de parler un peu d’entreprenariat, de ce que j’avais vécu.
Une des grosses révélations des dernières années est que ma vie d’entreprenariat m’a permis de me développer personnellement, de mieux me connaître.

Aujourd’hui je fais encore un peu de photos, du portrait. C’est une chose qui me parle et qui est en lien avec la Graou Académie.
Alors c’est une amie qui m’a défini comme gourou. C’est le sens sanskrit du terme : celui qui va partager ses croyances, ce qu’il pense être juste, avec bienveillance, sans chercher à convaincre l’autre. L’idée est d’aider chacun à grandir, pour qu’on grandisse tous ensemble. La quête de sens est de trouver qui on est vraiment, sa singularité, notre super pouvoir pour pouvoir arrêter de se comparer vraiment et de faire ce qu’on aime vraiment dans une belle énergie.

La menuiserie est ma 2ème passion après la photo.
J’ai toujours été attiré par les métiers manuels mais je ne me considérais pas comme quelqu’un de très manuel.
J’ai toujours aimé le côté organique du bois, des matières. J’apprends avec une formation. J’ai fait une grande bibliothèque pour le salon. J’ai réalisé un banc avec des assemblages et des papillons en chêne. Du coup ça m’aide pour la rénovation de la maison.

Je suis le papa de 2 … ou 3 enfants. Je ne sais jamais comment dire. Je vis avec Élodie qui a une fille de 10 ans. J’ai 2 enfants de 2 ans ½ et 6 mois.
J’ai besoin d’un équilibre avec la famille, les moments personnels et la vie entrepreneuriale.

Souvent on voit son projet en se disant que ça va être difficile, qu’on a des freins. Et au final, la réalité se passe souvent plutôt bien.
C’est pareil pour tout dans la vie.
J’ai l’impression d’être dans une phase constante d’apprentissage depuis le début de ma vie. Cet apprentissage se fait avec les autres.
Surtout avec les enfants. On les voit comme des individus à qui on doit apprendre des choses or je crois qu’on a énormément à apprendre d’eux, avec eux.
La vie est vraiment transformée dans bien des aspects avec une vie de famille.

 

 

banc bois menuiserie
bibliothèque en bois

 2 Quel est le portrait-photo qui aujourd’hui parle le plus de toi ?

C’est une image assez récente d’avril 2021.

J’ai fait ma demande en mariage à Elodie.

C’est une photo surprise, une photo dans notre jardin de nous 5 enlacés… Charline, Rafaël, Elya, Élodie et moi.

Elle raconte notre vie, notre état d’esprit. Il y a le retour à la nature, une valeur très importante pour moi. Je suis entouré des personnes que j’aime.

Il y manquerai peut-être le côté entreprenariat.

J’ai réussi une forme d’équilibre de vie, dans un environnement beaucoup plus sain.

Charline, la fille d’Élodie parlait beaucoup de ce mariage.

J’avais lancé un défi lors du lancement de ma formation photo. Au seuil des 100 ventes, je lui ferai ma demande. Récemment, j’ai été voir le compte des ventes de cette formation et elle a désormais passé les 100 ! Quel hasard !

famille enlacée dans un jardin après une demande en mariage

3 Peux-tu nous partager une photo de vacances qui te touche ? Pourquoi ?

 

En photo, je fais quelques paysages mais il manque un truc. Les paysages qui me font vibrer ont à voir avec l’immensité : la voie lactée…

 

J’ai pensé à 2 photos.

La première est de février 2020. Elle est prise aux Saintes Marie de la mer lors de nos premières vraies vacances en famille pour mon cadeau d’anniversaire. On avait vraiment profité, coupé.

C’était des moments simples, des découvertes. Un souvenir fort, émotionnel. J’ai retenu particulièrement cette photo où Elodie fait un câlin à Charline et Rafaël

 

La deuxième est une photo d’Élodie et moi, Élodie enceinte. Nous sommes en septembre 2020. Nous sommes allés souffler avec ces premières vacances à 2. C’est dans un lieu où je vais depuis 5/6 ans, une chambre d’hôte. La proprio et désormais amie, Christine a pris cette photo dans le jardin. C’est important d’avoir un temps de couple avant l’arrivée des enfants.

femme avec enfants - calins
vacance amoureux verdon 02

4 Pour des vacances réussies, il te faut…

Un environnement dans lequel on se sente bien

Avoir les personnes que j’aime près de moi, du coup les enfants.

J’ai vraiment hâte qu’ils grandissent pour profiter des vacances et découvrir la nature, la montagne.

5 Dans la vie, on a des convictions, des combats,
Quelle est la cause qui te tient à cœur ?

J’en ai plusieurs qui sont présentes de la photo à la Graou Académie.
Mieux on se connaît, mieux on a une connexion à ses ressentis, à ses émotions. Plus alors les choses sont fluides, simples dans la vie.
Dans mes croyances, il y a celle de ne pas être en lutte pour être bien avec soi-même.
J’ai plus des convictions, des valeurs que des combats.
Pour être bien avec les autres, la société, la clé passe par soi, par la bienveillance.

Je suis aussi sensible à mon environnement et attiré par les grands espaces, la nature, la me , la forêt, les montagnes.
Je ne suis pas pour « une régression » vers l’état naturel. J’adore la technologie, prendre des photos mais j’ai besoin d’un retour à plus doux, plus sain, à une connexion aux autres, aux animaux, au monde végétal.

Depuis mon déménagement, je repense mon mode de vie, ma consommation.
Ma « contribution » pour demain est un retour à l’essentiel, pour permettre à des gens de se connecter à eux pour une vie plus fluide, plus connectée avec les autres, pour affronter le futur notamment sur le plan environnemental.

 

6 « S’ouvrir, être à l’écoute de son corps, de ses besoins, de ses envies est essentiel pour grandir »

est une de tes convictions.

Quelle est la dernière découverte que tu as faite sur toi ? Car j’imagine qu’on apprend toujours un peu plus sur soi.

Hyper dur de répondre

J’ai l’impression de faire plusieurs découvertes sur moi chaque jour.

Ma vie c’est le chemin pas le but.

C’est l’idée de grandir continuellement.

Une de mes dernières « découvertes », c’est que j’ai tendance à lâcher plus rapidement qu’avant.

Je suis plus à l’écoute de mon corps, de mes besoins, de mes ressentis. Je ne cherche plus à lutter. Je peux anticiper, freiner.

C’est OK de ne pas arriver à faire ce que j’avais prévu.

C’est un vrai apprentissage.

Tout est juste même si on ne comprend pas. Laisser les choses se passer dans la douceur. Plus on lutte, plus on s’éloigne de ce qui est bon pour soi, de ce que l’univers a à nous apporter.

Cela m’aide beaucoup dans le quotidien.

Ce qui me fait tenir, ce sont les beaux moments.

7 « Et je choisis de vivre » est le titre d’un film
réalisé par Nans (de Nus & culottés) sur le deuil.
Nous sommes tous touchés par le deuil.
Quelle est ta manière de rendre hommage à tes défunts ?

Je n’ai pas perdu d’enfant né mais je connais le deuil périnatal.

J’ai perdu des grands-parents aussi.

C’est très rare que j’aille sur la tombe de mes grands-parents. La personne est présente partout.

Dans mes croyances, il y a quelque chose après la mort. Je ne me pose pas trop de questions là-dessus. L’âme continue à exister.

Mon rapport n’est pas douloureux. C’est une fin physique mais je n’y vois pas une fin en soi. Mais c’est une évolution pour grandir, un cycle naturel. Je n’ai pas peur de la mort

 

Je pense très très souvent à mon grand-père paternel, Antoine. Il est décédé à 98 ans, il m’inspire, il m’a toujours dit qu’il pouvait partir n’importe quand et qu’il avait eu une belle vie. il jardinait beaucoup, il avait une connexion à la nature,  aux autres qui le rendait heureux.

La photo est hyper importante comme souvenir.

Ce que je fais au quotidien aussi me rappelle à eux. Je me souviens de ce qu’ils m’ont apporté.

Je n’ai pas peur de la mort. Parce que la mort existe, la vie existe. Toujours l’idée du cycle, de la fluidité, sans lutte avec la nature humaine.

Je me souviens d’un séjour à Munich chez mon meilleur ami. J’avais été surpris… choqué. Nous étions passé dans un cimetière qui ressemblait bien plus à un parc. On peut se promener à vélo, faire son footing, ça ressemble à une forêt. Les morts font partis de la vie, c’est comme un retour à la nature.

Le cimetière comme je le connais ici en France est lui, minéral, lourd, fermé, pas attractif.

photo grand père et petit fils

8 La chanson que tu chantes pour te faire du bien?

Je ne chante pas du tout… c’est mieux pour les autres.

J’écoute peu de musique avec des paroles.

J’écoute des musiques au piano, relaxantes.

Ce qui me transporte ce sont les sons, la mélodie, les harmonies, la vibration des instruments.

9 Si tu devais te choisir un mentor, qui serait-il?

Elle est difficile cette question car il faut choisir.

Je n’ai pas le sentiment d’avoir un mentor pour tous les aspects de ma vie.

J’ai plusieurs mentors qui m’inspirent.

 

En business, il y a Romain Collignon. Il aide les entrepreneurs. Dans sa manière de faire, il est une belle personne connectée & il croit en ce qu’il fait.

 

D’autres mentors sont mes enfants.

Pour le bien-être, le bonheur, je pense à Camille Griselin, hypnothérapeute. Elle incarne la joie.

fils et père en cuisine

10 Une question à me poser ?

 

Agnès, qu’est-ce qui te rend heureuse ?

 

J’ai la chance d’être de celles pour qui le bonheur est facile.

Il est là souvent présent dans mes journées.

Je le reconnais, je le nomme.

M’allonger dans l’herbe d’une journée d’été me rend heureuse.

Voir la brume jouer avec les sommets des montagnes au bout de mon ascension me rend heureuse.

Apprendre une nouvelle technique créative me rend heureuse.

Comprendre les enjeux de notre monde me rend heureuse.

Voir revenir mon chat de sa virée en pleine nature me rend heureuse.

Bâtir de belles relations d’amitié me rend heureuse.

Aider mes enfants à faire leur chemin de vies grâce parfois à mon écoute et nos échanges me rend heureuse.

Voir le bonheur de mes enfants me rend heureuse.

Partager des rêves et des projets avec mon mari me rend heureuse.

Faire mémoire de la vie passée me rend heureuse.

Préparer les fêtes surprises de demain me rend heureuse.

 

« Il en faut peu pour être heureux » disait mon ami Baloo!

Oui, il en faut peu pour que je sois heureuse. 

Merci Guillaume pour la qualité de nos échanges, tes partages.

 

agnès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ils se racontent avec jéremy guillaume portrait

 

agnès

J’accompagne les femmes et les familles dans la création de portraits de vie & d’hommages à partir de leurs propres photos avec mon expertise du scrapbooking